samedi 7 août 2010

Liège Autrefois.


Nouvel Hopital de Bavière.


Le batiment que donne notre vue constitue l'entrée principale du nouvel Hopital de Bavière, occupé depuis quelques semaines à peine.Il sert aux divers services d'administration, à la pharmacie, aux logements des soeurs.Construit dans le style de la Renaissance au début du XVIIé siècle, il ne manque ni d'élégance ni de belles proportions.Malheureusement sa situation sur l'angle aigu du terrain, vers le centre de la ville, au coin du boulevard de la constitution et de la rue des Bonnes Villes, déprécie un peu son ensemble.C'est au coin de cette dernière voie que passera le prochain vicinal de Liège, Bressoux, Jupille et Barchon.

 

 

 
Station des Guillemins.





La station des Guillemins est très importante et la première des gares Liègeoise de chemin de fer. Située sur la ligne Bruxelles-Cologne, et à l'extrémité du réseau Nord-Belge, Paris-Namur-Liège, son trafic est très considérable. On peut en juger par le grand nombre de voies qui s'alignent entre la rue Hemricourt et le Val-Benoît, et sa façade vers la ville longue de plusieurs centaines de mètres. Son nom lui vient de l'emplacement qu'elle occupe dans l'ancien ou dépendances du couvent des Guilhelmites ou Guillemins, établis là suivant la règle de S. Benoît depuis l'an 1287, dans le château de la Motte que vingt ans auparavant Gérard griseal de Bierset, grand chantre de St-Lambert, avait transformé en fondation pieuse à l'usage de treize prêtres pauvres.

 



 
 
Le Perron.





Le Perron cette colonne au fut cerné d'une bague, soutenue par quatre lions, symbole de la force, et surmontée de trois paillards portant la pomme de pin, symbole de l'union, et la croix, fut toujours l'emblême et le palladium de la nationalité liégeoise.
Ce monument est dressé depuis toujours sur la fontaine principale et fut complètement restauré en 1696 par notre illustre sculpteur Jean Delcour.
Le est celui qui date des premiers jours de la cité; c'est le coeur de la capitale wallonne et il est resté tel, quoique le besoin du trafic en ait fait créer douze ou quinze autres en différents points de la ville et pour différents objets des petites transactions.






                                                                                     Le Palais Provincial

La facade de cette aile du palais ne date que de 1850, c'est une habile restauration dans le style gothique liégeois due à l'architecte Delsaux.
Entre les trumaux qui séparent les fenêtres du rez-de-chaussée de celles de l'étage, on peut admirer des hauts reliefs en pierres blanches représenatnt les scènes les plus mémorables des fastes liégeoises, antérieures au règne du prince Evrard de la Marck, qui fit construire le palais actuel vers 1538.
Dans les niches ménagées aux angles et sur le péristyle, se trouvent des statues de personnages célèbres du pays de Liège et des groupes représentant les 32 métiers.
Devant le palais provincial, s'étend un beau petit jardin publique, appelé parc Notger du nom de l'illustre evêque qui au Xème éleva le bourg de Liège au rang d'une grande cité.
Au premier plan, on voit l'installation provisoire de la gare du Palais et dans le fond, la palce Saint-Lambert.