Peugeot 201 de 1930
Les visiteurs du salon Automobile de Paris d'Octobre 1929 peuvent découvrir sur le stand Peugeot un nouveau modèle baptisé 201.
Il initie la monenclature à zéro central, un principe toujours en vigueur de nos jours chez le constructeur de Sochaux. Au début de sa carrière, la Peugeot 201 est disponible en deux versions de carrosserie coupé. Un type Luxe et une finition simplifiée.
Peugeot 601 de 1934
Haut de gamme de la série 01 de Peugeot, la 601 de 1934, malgré son bon rapport qualité/prix ne répond pas aux espoirs de son constructeur. Elle n'a qu'un tort, celui de succéder à une 12-Six dont la réputation est peu flatteuse. Au printemps 1934, époque de son lancement, la 601 ne se démarque pas assez des types inférieurs sur le plan du style. Souple et silencieuse, elle décoit sur la route et ses finitions sont pratiquement au niveau de celles des 4 cylindres.
Peugeot 402 Eclipse de 1935
Le vieux rêve de la voiture tous temps semble enfin réalisé au salon de Paris 1935, au cours duquel Peugeot expose toute la gamme des nouvelles 402 "fuseau Sochaux" Dans le lot figure un coach à toit rigide escamotable électriquement dit "Elipse". Vedette du salon 1935, la nouvelle Peugeot 402 attire les foules par ses innovations, sa ligne aérodynamique et sa version décapotable à toit électrique ou manuel dit "Eclipse"
Même peu vendue, l'Eclipse est un bon outil promotionnel.
Peugeot 202 de 1938
Les visiteurs du Salon de Paris 1937 découvrent l'absence d'un modèle d'importance dans la gamme Peugeot, le populaire et toujours très demandé Type 201.
C'est la toute nouvelle 202 qui doit désormais prendre en charge cette redoutable succession.
La 202 Peugeot ne peut renier sa parenté stylistique avec sa devancière 402, lancée deux ans auparavant. Il faut féliciter la firme Franche-Comté pour avoir opté courageusement en faveur d'un tel esthétisme, quand on considère le risque industriel encouru.
Peugeot 203 Familiale de 1949
Plus long et plus haut que la berline, le break 203 a rendu service aux familles comme aux commercants. La Familiale savait séduire avec ses six places et sa finition de berline, tandis que la Commerciale plaisait pour son volume de chargement et sa robustesse. La 203 limousine familiale se distinguait des autres breaks par sa finition de berline. Peugeot est l'un des premiers constructeurs à avoir fabriqué des breaks à l'esprit moins utilitaire.
Peugeot 203 Cabriolet de 1952
Rare et d'une réelle élégance, la 203 Cabriolet était une automobile très désirable. Avec son moteur robuste et sa finition luxueuse, elle avait de nombreux arguments à avancer. Malheureusement sa diffusion fut freinée à cause d'un prix dissuasif. Le bonheur de rouler cheveux au vent à bord d'une 203 Cabriolet.
En l'absence de banquette arrière, seul un enfant peut être accueilli derrière les passagers avant, sur un siège placé de côté. Ce modèle dispose de phares antibrouillards qui ne sont pas livrés en série sur le Cabriolet de base.
Peugeot 203 Coupé de 1953
Si le Cabriolet 203 rallie tous les suffrages, le coupé présenté l'année suivante étonne, en particulier par sa ligne baroque. Il ne va pas renconter le succès commercial, mais il réunira autour de lui des passionnés et prendra plus tard sa revanche comme auto de collection. Le coupé qui içi se dévoile sous une de ses trois couleurs originelles, un gris pâle, arbore les pare-chocs entièrement plats munis de bananes encadrant la plaque minéralogique, en vogue à partir de 1952 sur les berlines.
Peugeot 403 Berline de 1955
A l'heure de penser à la relève de la 203, qui a bien rempli son office, la firme sochalienne fait appel à un carrossier italien pour donner corps à sa nouvelle berline. Il en résulte une auto ultra-classique et sage dans le fond comme dans la forme.Les catalogues de l'époque misent sur le côté familial et bourgeois de l'auto, correspondant d'ailleurs tout à fait à la clientèle des premiers temps. La calandre originelle ne dispose que d'une barette horizontale particulièrement épaisse.
Peugeot 403 Cabriolet de 1957
Comme elle l'avait fait avant la gamme 203, la firme Peugeot développe graduellement son nouveau catalogue 403. En plus des versions commerciale et familliale, les décideurs de Sochaux visent désormais une clientèle aisée en proposant une très chic version décapotable.
Au grand dam de beaucoup, à partir du millésime 1959, les Peugeot ne bénéficieront plus de la mascotte de capot sous la forme d'une tête de lion stylisée. Une décoration désormais jugée dangereuse en cas de collision avec un piéton ou un cycliste.
Peugeot 403 Familiale de 1957
Prenez une mécanique robuste, fiable, largement éprouvée, une carrosserie de berline dont vous conserverez l'avant tout en étirant largement l'arrière, et vous obtiendrez une Familiale comme les Français les aimaient à l'aube des années soixante. La 403 Familiale Grand Luxe était toujours mise en scène avec des occupants très souriants et parfois très nombreux. Cela participait complètement à l'image que pouvait donner Sochaux de son modèle.
Peugeot 404 de 1961
Dans l'immédiat après-guerre, la firme Peugeot a continué d'innover en matière d'automobiles. De nouveaux moteurs performants, des accords avec Pinifarina et une dynamique commerciale percutante ont véritablement révolutionné la < Vieille dame de Sochaux > C'est au printemps 1960 que la 404 est venue épauler et rajeunir la gamme Peugeot.
Peugeot 204 Coupé de 1967
Comme la berline lancée quelques mois auparavant, le coupé 204, dessiné, une fois n'est pas coutume, par le bureau de style maison, retient la traction avant. Avec lui, Peugeot fait ses véritables débuts de constructeur généraliste. Les Coupés et Cabriolets quitteront la scène au début de 1970 afin de laisser la place à leurs homologues de la gamme 304.
Peugeot 504 de 1968
En 1968, avec la 504, Peugeot demeure fidèle à une recette éprouvée. Unanimement saluée, cette nouvelle automobile dessinée en grande partie par Pinifarina, qui plus est héritière d'une longue génération de berlines familiales, connaît un lancement extrêmement serein. La proue de la 504 est immédiatement reconnaissable au dessin bien particulier des ses projecteurs. Dus au talent de Paul Bouvot, ces éléments sont rapidement assimilés aux "yeux de Sophia Loren".
Peugeot 604 de 1976
Avec ses lignes très classiques, son confort certain, la Peugeot 604 a tout de la berline haut de gamme traditionnelle à la française. Des qualités indiscutables et indiscutées qui lui ont permis notamment de faire partie du parc automobile de l'Elysée. La ville n'était pas forcément son jardin, même si sa diredtion assistée précise palliait son encombrement important.
Peugeot 505 Berline de 1979
Concevoir une berline grande routière confortable et agréable, voilà le challenge qu'à relevé Peugeot avec la 505 à la fin des années soixante-dix. De quoi offrir aux automobilistes voulant une alternative à la Citroën CX et à la Renault 20. La proue s'avère une réussite avec le creusement du capot et les projecteurs de forme trapézoïdale.
Peugeot 205 Turbo de 1983
Il y a eu les 205, des sacrés numéros qui ont marqué le paysage automobile et séduit des millions de conducteurs. Et puis il y a eu la Turbo 16, son allure, ses prétentions, ses succès, bref une auto qui finalement n'a plus grand chose en commun avec la petite soeur.Tout de gris revêtue mais avec de discrètes touches de rouge tonifiant sa robe, la 205 T16 s'avère impressionnante, notamment avec ses entrées d'air. Les techniciens ont opté pour une répartition du poids de 42% sur l'avant, 58% sur l'arrière, quatre roues motrices et un moteur en position transversale.